Le Centre Pompidou lance donc Prisme7 (qui se télécharge gratuitement ici), son premier jeu vidéo. Disponible depuis le 24 avril 2020, il "invite le public à découvrir et à interagir avec des oeuvres majeures de la collection du Musée national d'art moderne".

Il a été conçu en association avec Olivier Mauco de Game in Society et Abdel Bounane de Bright, Prisme7 propose aux joueurs, à partir de 12 ans, une immersion dans un univers artistique et poétique. Voilà la vérité sur ce titre.

Vous voulez savoir de quoi il retourne plus précisément ? Simple, regardez la vidéo et lisez ceci (en même temps ) :

Naviguant entre couleur et lumière, le joueur explore un organisme qui se construit au fil des découvertes des caractéristiques plastiques et sensorielles des oeuvres. Il progresse dans le jeu en interagissant avec Le Rhinocéros de Xavier Veilhan, New York City de Piet Mondrian, Big Electric Chair d'Andy Warhol, ou les célèbres « tuyaux » du bâtiment du Centre Pompidou conçu par le duo d'architectes Renzo Piano et Richard Rogers. Après un premier niveau d'introduction (apprentissage du gameplay), six univers de jeu donnent à explorer une sélection de 40 oeuvres emblématiques de la collection du Centre Pompidou, à travers les relations entre couleur et fonction, couleur et émotion ou encore lumière et immersion. Prisme7 propose également une immersion sonore, conçue pour le jeu par Ircam Amplify, filiale de l'Ircam, mettant en avant la création actuelle en design sonore. Le personnage de Prisme7 est représenté par une entité de molécules lumineuses. Le choix de cet avatar résulte d'une volonté de neutralité, délaissant les représentations traditionnelles présentes dans l'industrie du jeu vidéo (figure humaine, animale ou hybride) afin que chaque joueur puisse s'identifier.

Qu'en pensez-vous ? Vous avez 4 heures.